Les Fins Bois, le plus grand cru de la région

L’histoire commence en 1771 quand Sieur François Gaborit lègue son domaine à son gendre Pierre Nalbert.


Les Fins Bois

C’est, en superficie, le plus grand cru de la région ; le seul qui intéresse les Vaudon.

Le sol y est argilo-calcaire. Il apporte de la douceur au cognac.

Le domaine est planté en Ugni Blanc récolté à la machine puis le raisin subit un pressurage pneumatique, une filtration de débourbage et une fermentation thermorégulée en cuve inox.

Jusque là, rien de particulier. Mais ce qui change, c’est qu’il n’y a pas d’apport de souffre. Le résultat : des vins frais et fruités !


L’art du Cognac

Pour faire un bon cognac, faire un bon vin ne suffit pas. Il faut savoir distiller et élever.

La distillation débute 2 à 3 mois après les vendanges dans des alambics charentais à repasse et va concentrer fortement les arômes du vin.

La première chauffe permet d’obtenir un Brouillis à 30°. La seconde chauffe (appelée « la Bonne Chauffe », allez savoir pourquoi) produit d’abord quelques litres, puis vient le cœur à 70° qui fera le futur cognac, enfin apparaissent les queues qui seront redistillées et serviront aux assemblages.

Ensuite vient le vieillissement en fûts de chêne. Les Vaudon utilisent deux types de fûts : des fûts à grain fin qui apportent un boisé délicat et des fûts à gros grain qui offrent plus de tanin et d’épices.

Après quelques années, les cognacs sont transvasés des fûts neufs dans des fûts plus anciens pour apporter de la rondeur.

Et pour finir, le temps de l’assemblage. Sans doute la plus grande richesse des vignerons et leur plus grand secret. Le savoir se transmet oralement de Maître de Chai à Maître de Chai. Il ne peut être compris que par l’expérience et s’enrichit à chaque génération.