l’odeur du bois et du cuir, les mets fins, les livres et les auteurs, le cinéma d’Audiard, les soirées entre amis…
C’est vrai, nous sommes plus charcuteries et vins que quinoa et jus de carotte… et les bonnes choses doivent être partagées avec les copains. Nous nous retrouvons certains soirs pour partager un bon dîner ou un simple barbecue. Et après le repas, calés dans nos fauteuils, nous refaisons le monde autour d’un verre en dégustant, pour certains, quelques cigares. Nous échangeons nos dernières lectures, quelques plaisanteries, des anecdotes. Nous parlons de films et bien sûr, comme tout bons français, de nourriture.
En fait, nous aimons cette époque (heureusement révolue diront certains) où les hommes étaient des hommes, toujours cravatés et s’habillant pour dîner. Les dames étaient élégantes et acceptaient avec grâce la galanterie. Il n’y avait pas milles règlementations contradictoires ; le simple bon sens suffisait… C’était un temps où tout n’était pas interdit, contrôlé et normé, où nous n’avions pas besoin d’une autorisation pour sortir de chez nous, ni de masques ou de “pass”. Un temps où les gens prenaient le temps. Du temps pour vivre, du temps pour lire, du temps pour travailler, du temps pour apprécier, du temps pour les autres. Même les objets du quotidien étaient à la fois esthétiques et utiles.
Nous apprécions le travail des maroquiniers, couteliers, vignerons, distillateurs,… qui réalisent de si belles prouesses, et ce d’où qu’ils soient. Certains sont de véritables artistes.
C’est le “Kalos kagathos” d’Homère avec lequel nous avons renoué : ce qui est beau est bon…
C’est lors d’une de ces soirées qu’est née l’idée d’un club, d’un club de légende. Chaque fois que l’un d’entre nous découvrirait un produit, un alcool, un artisan qui lui plairait véritablement, il le ferait découvrir aux autres.